26 octobre 2008

Little - Chanson de filles


Jolie surprise hier soir avec Little en première partie de Cocoon.
Un joli set acoustique nous a permis d'apprécier l'univers acidulé de la jeune chanteuse : une voix enfantine assez surprenante au départ, des paroles simples et rigolotes. Et pourquoi "Little" (son vrai nom étant Aurélie N'Guyen) au fait ? J'aurai pensé en raison de sa petite voix ou de son air de petite fille mais non, son nom de scène vient du fait qu'elle est petite (1m58, tiens comme moi...).

Celle qui a eu la chance de partager un duo avec The Kooks sur le plateau de Taratata a conquis la scène de la Cigale.

Le moins qu'on puisse dire en découvrant les paroles de certaines de ces chansons, c'est que je me reconnais plutôt bien dedans !

"Chanson de filles" (en acoustique) :


Je ne suis pas le genre de filles
Dont on est fou amoureux
Qui d’un battement de cil
Fait tomber tous ces messieurs
Je ne suis pas ce genre de filles
Qui prend ce qu’elle veut
En échange d’un sourire
C’est bien malheureux

C’est à cause d’elles
A cause de ces filles
Qui sont bien trop belles
Et détruisent ma vie
Et si je les déteste
C’est que je les envie

Car en plus d’être jolies
Ces pétasses ont de la classe
Quand elles passent dans la rue
Moi je passe inaperçue
Non je ne suis pas ce genre de filles
Qui fait bien des ravages
Au près de la gente masculine
Et c’est bien dommage

C’est à cause d’elles
A cause de ces filles
Qui sont bien trop belles
Et détruisent ma vie
Ce n’est pas de la haine
Juste de la jalousie

Et à cause d’elles
Moi je suis sans personne
A cause d’elles
Je me retrouve toute seule

Moi je suis le genre de fille
A qui l’ont dit t’en fais pas
Tu verras, ma petite chérie
Un jour ça t’arrivera à toi aussi
Ou pas

C’est à cause d’elles
A cause de ces filles
Qui ont tout pour elles
Et pourrissent ma vie
Ma vie serait plus belle
Si je l’étais aussi



Voici une vidéo de son sympathique 1er single que vous avez déja probablement dû entendre :
"Je veux des violons" (ici en acoustique)


J'en ai profité pour acheter son EP acoustique (plutôt que son tout nouvel album éponyme qui apparemment est malheureusement plus pop, plus commercial et moins proche de sa prestation du soir).

Le concert de Bon Iver à la Maroquinerie

En tant que concert-addicted, je vais tenter de partager mes impressions de ces fameux concerts, si ça peut en intéresser certains.


Commençons par l'une des plus belles surprises musicales de l’année 2008 à savoir Bon Iver. Je ne peux que vous recommander de vous laisser accaparer par son univers. J’ai rarement vu (entendu plutôt) ça : une musique qui vous prend autant aux tripes et personnellement, certaines chansons me déchirent le cœur à chaque fois que je les entends…
Pour lire une excellente review de son premier opus, aller jeter un œil ici.

THE CONCERT

Le concert a donc eu lieu un certain jeudi 2 octobre à la Maroquinerie.

Arrivée un peu avant les 19h30, j’ai été très agréablement surprise de pouvoir me retrouver pile face à Justin Vernon (le vrai nom de Bon Iver), qui était en plus assis, donc juste à ma hauteur. C’était vraiment une sensation étrange de l’avoir là à quelques centimètres en face de moi, un rêve éveillé… (J’aime vraiment cette salle de la Maroquinerie ^^)

Entre parenthèses, j’ai aussi donc pu voir de près son accoutrement et son total look de bucheron m’a plutôt amusé (chemise à carreaux, pantalon rayé, baskets des années je ne sais combien).

Je passe rapidement la première partie car je n’ai absolument pas été séduite par la folkeuse Anais Mitchell, sa voix m’ayant pas mal insupporté…

Voici la setlist du concert :
Flume
Lump Sum
Skinny Love
The Wolves
Blindsided
Blood Bank (nouvelle chanson)
Simple Man (cover)
For Emma
Re: Stacks

1er rappel :
Creature Fear
Lovin's For Fools (Sarah Siskind Cover)

2ème rappel :
Babys (nouvelle chanson)


Entre les chansons, Justin Vernon n’a pas hésité à plaisanter avec le public, la bonne humeur était de la partie. Le plus amusant a été l’histoire « Mike », un de ses guitaristes qui a l’air d’un ado. Une fille du public semblait être particulièrement sous son charme et lui lançait des « I love you »… C’était l’apothéose pour elle quand il a chanté en solo « Simple man » puisqu’elle a conclu par un « Marry me ! »… Justin s’est beaucoup amusé du succès de son acolyte auprès de la gente féminine.

La belle communion avec le public a d’ailleurs participé à rendre ce concert encore plus magique… Par exemple, après la fin du rappel, alors que les lumières commençaient à se rallumer et la musique de fond se remettait dans la salle, le public n’a pas hésité à acclamer le groupe qui est donc revenu pour un 2ème rappel. Justin a d’ailleurs souligné qu’avec tout ce tapage, qui aurait pu croire que c’était un concert de folk intimiste ?

J’ai d’ailleurs été particulièrement bluffée par l’humilité de Justin qui n’en revenait vraiment pas d’être là sur cette scène parisienne, lui venu du fin fond du Wisconsin. Lors des applaudissements du public, je le voyais secouer la tête , comme pour dire « c’est pas possible, c’est pas possible ».


Sinon, l’album For emma, forever ago sur scène, ça donne quoi ?
Je dirais que c’est différent de la version studio (ça devient moins acoustique et plus rock) mais que ce n’est pas plus mal. L’intensité des interprétations de Justin Vernon, chez qui on ne peut que ressentir toutes ces failles, ce douloureux vécu, la sublime harmonie entre le groupe, la sincérité qui se dégage de ces gars tout simples ont fait de ce concert un moment de grâce…

La chanson qui m’a le plus touchée sur scène est incontestablement « The Wolves »… C’était beau à en pleurer… Et que dire du final explosif, exutoire… Fort heureusement, quelqu’un l’a prise en vidéo, il n’y a donc qu’à en juger par soi-même !



Et sinon, bien sûr quel immense bonheur de les voir jouer la bouleversante « Skinny love », qui est certainement l’une des plus belles chansons que j’ai jamais entendu… Idem pour l’autre chanson phare de l’album, la sublimissime « For Emma »… Et oui, la fameuse Emma à qui on doit en partie ce petit chef d’œuvre qu’est l’album que lui dédie Justin Vernon.



En guise d’avant dernière chanson du concert, le groupe nous offre une reprise acoustique de toute beauté (avec Anais Mitchell) et conclue par une 2ème nouvelle chanson. Elles promettent de belles choses pour le futur album…

Lovin's for fool (cover) (Désolée si c'est sombre, c'est la seule vidéo que j'ai prise, mais elle vaut le coup d'oeil / Sinon les photos et vidéos de ce post sont quand même toutes issues de ce concert)


Blood Blank (nouveau titre)

19 octobre 2008

Jamie Scott & the Town

Voici mon dernier coup de cœur musical !


Jamie Scott est un artiste anglais de 26 ans doté d'une très belle signature vocale et qui évolue dans un style qui oscille entre pop, soul et blues.

Influencé par des artistes tels que Stevie Wonder, Donny Hathaway, Marvin Gaye, il est souvent comparé à Jeff Buckley et s'inscrit dans la lignée des James Morrison, Paolo Nutini and co.

Son premier album Park Bench Theories renferme de très bon titres. Voici ceux qui sont à écouter d'urgence :

"When will I see your face again" en vidéo
Je trouve qu’il a du Adam Levine (chanteur de Maroon 5) dans cette chanson, qui me rappelle d’ailleurs un peu « She will be loved ». Ça me fait aussi penser à du Howie Day…
Tout ça pour dire que c’est une bien belle balade (J'aime beaucoup le refrain) !




"London Town"
Un coup de coeur pour cette chanson un peu plus soul pleine de pep's & de groove !



"Runaway Train"


Oh My God ! Jason Mraz est partout !


Ça y est, c’est vraiment la fin de notre Jason "à nous"…

Tous les signes sont là...

- Hier, en faisant les magasins, je l'ai entendu dans 3 magasins différents en une seule après-midi : "Geek in The Pink", puis "Live High", puis "Lucky" et "Dynamo of volition" ! Ça en devient carrément flippant, il est en train de devenir une superstar en France...

- IL est présenté sur la HomePage de Myspace France

- IL est dans le TOP Deezer France


- Et je n'ai même pas encore parlé de son concert du 24 septembre dernier à la Cigale où c'était carrément la folie .

Bon, ça va être un post multi-fonctions puisque je vais en profiter pour faire une sorte de CR de ce concert !

Pour commencer, voici la setlist :


Plusieurs p'tites choses à dire :
- Ravie qu'Ingrid Michaelson ait faite la première partie : beaucoup de fraicheur, de malice et d'humour chez l'interprète de la sublime chanson "The way I am"
La participation de Jason (et Toca) sur son titre "You and I" était géniale !



- Assez déçue qu'il n'ait pas chanté plusieurs de mes titres préférés à savoir "Geek in the pink", "Curbside prophet", "Wordplay", "You make me high" ou "Plane"...
- Moyennement ravie de voir autant de fans hystériques... Même si j'ai trouvé l'ambiance géniale, c'est le genre de public qui sait montrer son admiration et son respect pour l'artiste. Je crois que c'est aussi l'un des concerts au cours duquel j'aurai entendu le plus de "Je t'aime / I love you"... Et puis, après le concert, Jason entouré de pas moins de 5 ou 6 gars de la sécurité, ça ne l'a pas du tout fait :( Et ça change de sa venue parisienne de Juin, où on l'avait presque pour nous tout seul !
- Sûre qu'au delà de sa musique, Jason est quelqu'un que j'admire pour sa philosophie de vie tout simplement. Ça m'arrive même (parfois) de penser que j'apprécie plus encore qui il est que sa musique. Les messages sur son blog Myspace sont un pur régal !

Un extrait du medley "Sleeping to dream / You and I both" : magnifique !


La présentation de son groupe, c'était énorme ;) (My invisible gum + petit déhanché)


"Live a beautiful life, whatever the beautiful mess you make with it" J. Mraz

17 octobre 2008

The Last Shadow Puppets


Je n'écoute pas forcément ce qu'on écoute ici (= en France) donc du coup, je ne me suis intéressée que très récemment à The Last Shadow Puppets et à leur album The Age Of The Understatement, sorti au printemps dernier et ô combien encensé par les critiques. Je suppose que nombreux sont ceux qui savent que ce duo est un side-project d'Alex Turner, leader d'Artic Monkeys et du chanteur des Rascals Miles Kane.

Hum... extrait de conversation entre J. et moi après qu'elle m'ait montré le clip de "Standing next to me" :
Moi : "Oui, j'aime bien cette chanson"
J : "T'as vu, y a Alex Turner, toutes les filles sont folles de lui"
Moi : "Alex Turner, c'est qui ? C'est celui à gauche en costard qui joue du tambourin?"
J : "Oui"
Moi : "Ah... Je comprends pourquoi !"

La preuve en images, nan ?






Pour en revenir à la musique, ce duo de choc nous offre un univers assez magnétique & une musique qui sonne très pop british, tout cela marqué par cet accent anglais incomparable !
Voici des vidéos qui valent le détour, pour ceux qui, au cas où, auraient été comme moi, un peu ignorants :

Le 2nd single très accrocheur "Standing next to me"


Une très belle prestation acoustique sur "Meeting Place"


Le dernier single en date : "My mistake were made for you" , qui est considéré comme l'un de leurs meilleurs titres


Moi, je dis qu'à leur concert à l'Olympia en août, ça devait être la folie !

10 octobre 2008

Un peu de teasing ne fait pas de mal...

A venir sur mon blog :

- des review des nouvels albums de James Morrison (Songs for you, Truths for me), Jack's Mannequin (The Glass Passenger) et Joshua Radin (Simples Times) !
D'avance, je peux vous dire que ce sont 3 petites merveilles...

- Un petit CR du concert de Bon Iver à la Maroquinerie

- La présentation d'une toute nouvelle découverte musicale très sympa

A très bientôt ;)



Poupées Mania

Si vous êtes une fille, vous vous surprenez probablement (souvent) à acheter des choses qui coûtent cher et qui ne servent à rien, mais qui nous font tellement plaisir :)


Bref, c'est l'occasion pour moi de vous parler de deux marques très branchées qui nous font replonger dans le monde des poupées à la sauce Japonaise :

Madame Mo



Un vrai coup de coeur pour ces dessins simples et ludiques, plein de poésie.

Pour la petite histoire, tout a démarré en 2003 à partir de dessins animés et de films d'animation réalisés par Pascale Moteki, de son nom d'artiste, Mme Mo. Une drôle de dame, fan du Japon et créatrices de trois personnages, Plüg, Rose et Yoko, teintés de fantaisie corrosive auxquels il arrive des tas d'aventures nées du quotidien. (source : http://www.ladepeche.fr)

De nombreux produits dérivés sont issus de cet univers : de la papeterie, des cartes postales, des calendriers, des carnets, mais aussi des shopping bags et des petits rideaux traditionnels japonais, appelés noren. (Plus d'infos, ici)





Et moi, j'ai craqué pour quoi ??? Un sac ! (comme c'est étrange...)
Le très joli shopping bag "Les Hollandaises" à... 16€




Kimmi Dolls

C'est mignon, porteur d'une tradition et d'une symbolique, que demander de plus ?



Les poupées Kokeshi sont apparues à la fin de l’ère EDO, au milieu du 19ème siècle. A l’origine, ces poupées étaient fabriquées à partir de chutes de bois par les artisans et paysans japonais et étaient vendues aux riches usagers des sources chaudes. Les Kokeshi représentent traditionnellement des jeunes filles aux traits enfantins et sont offertes en gage d’amour ou d’amitié. Censées également contenir l’essence spirituelle des anciens, elles sont rapidement devenues très populaires et se sont répandues dans tout le Japon avant de s’exporter. (source : http://www.kimmidoll.fr)


Et où peut-on trouver ces jolies choses, me direz-vous ?
Pour les parisiennes, allez faire un tour chez Trait, 35 rue Jussieu (5ème).